Mettre l’agriculture au service de la société

(Québec, 13 septembre 2022) « Les enjeux liés à l’agriculture devraient occuper une place centrale dans la campagne électorale en cours. Un grand coup de barre doit être donné afin que notre agriculture, façonnée depuis 50 ans sans révision, réponde mieux aux aspirations et inquiétudes de la société québécoise ».

Dans une déclaration adressée aux différentes formations politiques, les co-présidents de l’Institut Jean-Garon, MM Michel St-Pierre et Guy Debailleul, appellent à un changement dans l’orientation de notre agriculture. Selon eux, de façon réfléchie, graduelle et respectueuse, il faudra que le prochain gouvernement ait le courage de tout mettre sur la table.

Un virage qui s’impose

En dépit de recommandations fortes énoncées il y a 15 ans dans le rapport Pronovost, force est de constater que notre système agroalimentaire actuel a les plus grandes difficultés à s’adapter à l’ÉVOLUTION DES INTÉRÊTS DES CONSOMMATEURS ET DES CITOYENS, à s’ouvrir à une plus grande diversité quant aux modèles de production et à ajuster en conséquence ses programmes et son soutien. L’Institut estime que le contexte actuel (inflation, crises internationales, pandémie, changements climatiques, fragilité des systèmes d’approvisionnement, prise de conscience des impacts environnementaux de l’agriculture et ravages de l’étalement urbain) démontre la fragilité de notre système agricole et réclame que le prochain gouvernement exerce le leadership nécessaire pour réaliser le virage.

Une politique agricole pour que notre agriculture nourrisse les Québécois et joue un rôle d’occupation harmonieuse du territoire.

L’Institut Jean-Garon réclame une VÉRITABLE POLITIQUE AGRICOLE COMPORTANT DES OBJECTIFS CLAIRS, APPUYÉS PAR LA POPULATION, MESURABLES ET ÉVALUÉS OBLIGATOIREMENT TOUS LES 5 ANS.

Une telle politique devrait prévoir une transition graduelle et respectueuse des programmes de subventions basés sur les superficies et les volumes de production (comme le remboursement des taxes foncières et l’assurance-stabilisation) vers des CONTRATS POUR SERVICES RENDUS À LA SOCIÉTÉ. De la sécurité alimentaire à la vitalité des régions, en passant par la protection des écosystèmes, ces services sont multiples.  Leur reconnaissance et leur valorisation ouvriraient la voix à la nécessaire diversification des modèles agricoles et à la revitalisation de la ruralité québécoise. L’Institut Jean-Garon considère que notre société doit avoir son mot à dire sur l’orientation de notre agriculture.

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Simon Bégin, porte-parole           581-745-6819

Guy Debailleul, co-président        514-717-8660

Michel Saint-Pierre, ci-président   418-64-2287

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